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M Pierre BAPTISTE a écrit en mai 2011

Neuf années de procédure pour tenter de faire admettre que mon entreprise n'était pas en cessation de paiement et qu'elle ne devait pas les 1.500 F qui avaient été utilisés comme dette factice pour obtenir un prononcé de réglement judiciaire en mon absence.
Les enquêtes de police me donnaient raison, les magistrats de tous poil fermaient les yeux et soutenaient par leur décisions l'avocat poursuivant puis nommé syndic de mon entreprise Bérault.
Faisant suite à l'assassinat couvert par le Parquet d'un de mes compagnons d'infortune, des jugements complétement bidons furent pris à quinze jours d'intervalle dont le but évident était d'achever de me ruiner.
Suite au prononcé de ce jugement et sachant parfaitement que l'appel confirmerait, je suis revenu au Tribunal armé d'un fusil. J'ai tiré en hauteur pour commencer, puis dans une porte par laquelle pas mal s'étaient enfuis. Ensuite suite à la découverte du fameux syndic qui s'est couché en pleurant. J'ai alors fait feu à l'horizontale pour lui faire comprendre que les petits qu'on écrase comme il disait peuvent aussi faire plus que de se suicider pour leur laisser le champ libre par rapport à leur épouse.
Sans doute que les crapules n'ont pas toujours la chance insolente, j'ai compris trois ans plus tard à la la veille de mon jugement d'assises en novembre 87 qu'une partie de la décharge avait ricoché sur une poignée de porte le blessant griévement au visage et à l'épaule; il perdit un oeil.
Il parvint tout de même à me faire condamner à 10 ans de réclusion criminelle, ce qui ne lui porta pas chance une fois de plus car il mourru d'un cancer du fumeur à 58 ans.